On y était, au match Paris FC – AC Ajaccio
2 ans presque jour pour jour après avoir assisté à mon premier et dernier match du PFC (victoire 2-1 en Coupe de France face au Red Star), j’ai à nouveau rendez-vous avec le désormais membre de Ligue 2, qui affronte l’AC Ajaccio. Retour sur une soirée pas trop folle.
280. C’est le nombre de kilomètres parcourus pour venir voir ce match. Un match de Ligue 2 oui. Mais qu’importe. On sort du métro et déjà on voit les projecteurs au loin. On est proche du but (à l’inverse du match). On entre, 10€. Nothing less. Deux tribunes sont fermées et à 19h20, il y a pas grand monde dans le stade. Heureusement, SUPER VICTOR est là, venu faire des selfies et donner le coup d’envoi du match. Je me refuse d’aller manger à la buvette. La raison ? Pas de frites. No frites no party. Dommage, le reste avait pas l’air mauvais… Du coup, il fait faim, il fait froid. Mais pas grave, le match va commencer, les ultras ont pris place, les spectateurs aussi.
La première période est acquise à la cause des locaux. Ils sont plus présents dans les duels, et remportent la bataille du milieu de terrain. Les ajacciens, soutenus par leurs supporters (une quinzaine), sont mis à mal, et se rendent vite coupable de fautes. Et c’est l’ancien joueur de l’ACA, Nicolas Fauvergue, qui va en faire les frais. Deux fautes de Cissé et de Lippini, sanctionnés d’un carton jaune, vont faire souffrir l’attaquant parisien. Mandanda (frère de), le portier ajaccien, sauve les siens d’une ouverture du score. Le poteau vient même se mêler à la partie dans les arrêts de jeu, toujours à la défaveur du PFC. 0-0 à la mi-temps, Paris n’a pas forcément beaucoup tenté, mais a beaucoup dominé.
En seconde période, Ajaccio change de rythme et impose son tempo aux Parisiens. Les visiteurs dominent mais ne tentent pas plus que ça. Paris tente le maximum pour accrocher les trois points pour la première fois de la saison, mais les joueurs se montrent moins dangereux qu’en première mi-temps. Ajaccio pousse fort dans le dernier quart d’heure, avec l’espoir d’accrocher mieux qu’un point, histoire de se rassurer. A 5 minutes du terme, Panyukov, l’attaquant ajaccien, se retrouve en face à face avec le portier parisien, Alexis Thébaux, mais ne parvient pas à cadrer sa frappe. C’était la balle de match, puisque les deux équipes stopperont le rythme à la toute fin de match pour se quitter sur le score de 0-0.
Au final, aucune équipe n’a gagné, le match nul est donc mérité dans l’ensemble mais une victoire, aussi bien d’Ajaccio que de Paris, n’aurait pas été démérité, tant les deux équipes ont eu des périodes de forte domination.
Au final, j’ai fait 280km pour voir un 0-0 en Ligue 2, et j’ai même pas pu acheter de maillot ou d’écharpe du PFC, parce que la boutique était fermée après le match. Dommage dommage.