Vendredi dernier, Aile de Pigeon était en déplacement. Pas dans son Auvergne natale, perdu. Aile de Pigeon est parti à l’aventure… à Auxerre ! Et on vous raconte ce qu’on a vu, c’est à dire pas grand chose.
Après 2h30 de covoiturage (j’ai même pas le Code, et chez Aile de Pigeon, on attend encore la « Blog Influent Money »…), j’arrive donc dans le chef-lieu de l’Yonne (89 pour les amateurs de départements français). Je décide de partir à la visite de cette ville. Bon, n’en déplaise aux auxerrois, j’ai quand même rien vu d’extraordinaire à faire ici, donc j’ai passé l’après-midi à taper dans le ballon sur un synthétique tout proche de l’Abbé-Deschamps. Auxerre, c’est pas non plus super joyeux, et doit beaucoup à l’AJA, sans quoi très peu de monde connaîtrait la ville (un peu comme Laval quoi).
Après ça, direction l’auberge. Le gérant, inquiet, me demande si je suis corse : mon « non » le rassure. Après avoir discuté un peu avec ce même monsieur, direction l’Arène de l’Abbé-Deschamps. Le club a mis pas mal d’espoir sur ce match, tant au niveau sportif que financier. L’AJA va mieux est peut essayer d’accrocher le wagon de tête pour espérer la 3ème place en fin de saison. Le club misait donc sur la bonne passe actuelle, ainsi que sur les vacances scolaires, pour attirer du monde au stade. Pour cette occasion, les places étudiantes étaient spécialement mises à 1€. On s’attendait donc à voir du monde dans le stade. Et bien non.
L’affluence est bien faible, et le stade fait bien vide. Dommage pourtant, les « Ultras » garnissent bien la tribune qui leur est réservée. De même pour les supporters Corses. Ils étaient environ une cinquantaine à garnir le parcage.
C’est dans ces conditions que le match débute. 15 premières minutes où les deux équipes hésitent à prendre des risques, malgré des ambitions offensives affirmées des deux côtés, notamment avec Vanucchi, l’entraîneur d’Auxerre, qui déclarait vouloir marquer plus de buts, et porter vers un jeu offensif, essentiel pour jouer des coudes dans la course à la montée. Pourtant, c’est bien les ajacciens qui se créent la première vraie occasion, par l’intermédiaire de Madri. L’ACA pose le pied sur le ballon et se crée les occasions les plus franches en ce début de partie. Mais les locaux, habitués aux bonnes performances récemment, reprennent le cuir en main, et il faudra l’aide de Riffi Mandanda (petit frère de, mais surtout un des meilleurs portiers de Ligue 2) voire des montants pour maintenir ce score de 0-0 à la pause.
Au retour des vestiaires, les deux clubs affichent toujours les mêmes ambitions offensives, mais le jeu se crispe, et les fautes se multiplient. Pas de quoi stopper le festival de Mouaad Madri, l’ajaccien, en forme depuis le début du match.
Au fil du match, Auxerre semble prend l’avantage sur le terrain, mais pas au score : la défense Corse est bien organisée, notamment Lippini, qui ne laissera rien passer du match. Devant, les attaquants attendent le moindre ballon de contre. L’objectif est clair en cette fin de match pour les hommes de Pantaloni : ne pas perdre ce match, tandis que les locaux font tout pour prendre les trois points. Vainement.
A la sortie des vestiaires, les ajacciens ne s’éternisent pas, mais c’est un très bon point pris pour eux, très en difficulté avant la trêve, et qui restent, en 2016, sur une série de 15 matchs sans défaite. Hugo Vidémont, l’idole d’Aile de Pigeon, s’arrête tout de même dire bonjour, et me laisse même son maillot. T’es un bon Hugo, vraiment !
Par contre, les supporters d’Ajaccio ne se sont eux pas éternisés : quand on a vu une quinzaine de CRS partir à leur recherche, on a vite compris pourquoi.
Conclusion de cette journée à Auxerre :
- Auxerre, je ne pense pas y habiter plus tard.
- Le stade est sympa, dommage que le club soit en Ligue 2.
- On a vu un 0-0 très sympa, avec un match très ouvert de part et d’autres.
- La gare de Auxerre <<<<<
- Hugo Vidémont >>>>>>