Gringe : « J’ai eu la chance de voir la grande équipe de Paris »
Il est la seconde moitié des Casseurs Flowters, avec son pote de (presque) toujours, Orelsan. Une deuxième moitié qui évolue un peu dans l’ombre, à la manière du Paris FC avec le PSG. Et à l’instar du PFC, Gringe (évidemment à gauche sur la photo), commence à réellement se faire un nom. Interview avec l’artiste et ses rapports avec le ballon rond.
Salut Gringe ! Bon, raconte-nous tes premiers souvenirs « foot ».
Mon père jouait en deuxième division quand j’étais tout petit, Tours ou Poitiers je sais plus trop. C’est lui mon premier souvenir, avec tout ce qu’il me racontait sur les grandes stars, Platini et Pelé par exemple…
As-tu pratiqué le foot en club durant ta jeunesse ?
Ouais, j’ai joué à Saintes (Charente-Maritimes) de la catégorie Pupilles jusqu’en -17 ans.
T’es plus Stade Malherbe ou PSG ?
Je dirais Paris, ma ville de cœur. J’ai longtemps habité à Cergy et j’allais voir les entraînements au Camp des Loges avec des potes. Mon père nous amenait au stade aussi. Je me rappelle un match Paris-Bayern en Ligue des Champions, où Laurent Leroy nous donne la qualif’ au bout du temps additionnel. J’ai eu la chance de voir la grande équipe de Paris jouer, avec Ginola, Weah, Raï, Guérin, Valdo, N’Goty…
Plutôt soirée canapé-bière ou directement au stade ?
Aller au stade, sans hésiter… même si je n’y vais jamais. Et ce n’est pas faute de m’avoir proposé puisque Elisa Parron, ma photographe, travaille souvent au Parc. Mais j’ai peu de potes amateurs de foot, donc je mate les résumés à la télé. J’ai découvert il y a pas si longtemps des podcasts de Julien Cazarre. Résultat ? Des barres de rire.
Le meilleur joueur est et restera […] ?
Alessandro Del Piero quand il jouait à la Juve. Il me rendait fou. Ses coups-francs excentrés en lucarne opposée m’obsédaient. A l’époque, avec mes potes, on allait souvent au city-stade et j’essayais par tous les moyens de reproduire ses gestes. Il était élégant, agile et jouait 11… comme moi !
Qui met la misère à l’autre sur FIFA, toi ou Orel ?
J’ai mis la misère à pas mal de monde sur PES, plus qu’à FIFA. Mais j’arrive quand même à gagner et de loin. Par contre, il reste le seul à réussir à faire rentrer un corner direct. Il est sûrement touché par une grâce ou je ne sais pas trop quoi…
Enfin pour finir, qui de l’OM, de l’OL ou du PSG finira champion ?
Lyon ou Marseille. Paris enchaîne les nuls ou les mauvaises prestations. Rien que pour ça, ils ne méritent même pas de gagner, même sur un coup de chance.