Henrikh Mkhitaryan est né en janvier 1989 à Erevan, la capitale arménienne. Henrikh naît dans une famille qui vît pour le football : son père Hamlet a joué en Ligue Soviétique, sous les couleurs de l’Ararat Erevan ainsi que d’un club aujourd’hui disparu, le FC Kotayk. Avec ce dernier, il dispute un match amical contre Valence (France) et le club le fera signer dans la foulée, dans un club franco-arménien : l’ASOAV (Association Sportive d’origine Arménienne de Valence). Il emmènera avec lui toute sa famille, dont Henrikh, même pas âgé de 1 an. Dans la Drôme,  il marquera 30 buts en 5 ans. Il fera aussi monter le club du National à la Ligue 2. Il part ensuite à Issy les Moulineaux mais malheureusement, après 6 mois passés là-bas, on lui découvre une tumeur au cerveau. Hamlet préférera alors mourir dans son pays, à Erevan. Sa mère, Marina Tashchyan travaille à la Fédération Arménienne de Football et sa sœur Monica est adjointe à Michel Platini à l’UEFA.

Henrikh dans les bras de son père.

Quand Henrikh revient en Arménie, les conditions de vie sont terribles dans une Arménie post-guerre. Mais la vie continue pour la famille Mkhitaryan. Henrikh s’entraîne au Pyunik Erevan, où le centre porte le nom de son père. Henrikh s’entraîne durement pour pouvoir lui aussi faire honneur à son pays, honneur à son père. L’idole de Henrikh est Zidane. Sa mère dit d’ailleurs qu’il « regardait jusque 5 fois par jour « Les Yeux dans les Bleus » » mais Henrikh trouvait cela très intéressant, alors il regardait en boucle, pour s’inspirer des plus grands, pour devenir un grand. Après 13 années passées à Pyunik et 4 titres de champion d’Arménie et une coupe nationale, le Metalurg Donetsk le recrute. Il y jouera une saison et demie où il marquera 17 buts en 45 matchs. L’autre club de Donetsk, le Shaktar décide alors de l’acheter. Il y fait deux saisons de bonne facture, avec 13 buts en 43 matchs, mais c’est véritablement durant la saison 2012/2013 que « Miki » va exploser : alors qu’il jouait milieu central de formation, l’entraîneur roumain Lucescu va croire en Henrikh au poste de milieu offensif. Et il a bien cru : 25 buts en 29 matchs de Championnat Ukrainien, Henrikh termine meilleur buteur.

Celui qui aurait pu jouer en France (Lyon, Lille et Marseille se sont intéressés à lui mais les essais n’ont pas été concluant pour les recruteurs, qui le qualifiaient de « frêle »…) se montre à l’Europe du football. Liverpool et Dortmund se positionne alors comme les favoris pour acheter l’Arménien.

C’est finalement à Dortmund que l’arménien continuera sa carrière. Le club de la Ruhr a dû débourser 27 Millions, soit le plus gros transfert du club. Au passage, c’est Dortmund qui a éliminé le Shaktar en 1/8ème de finale de la Ligue des Champions 2012/2013, quand « Heno » jouait encore en Ukraine. Avec la sélection, les joueurs du Caucase auraient pu espérer une place en barrage mais la défaite à domicile 3-0 face aux Tchèques a achevé leur sort. Les arméniens finiront donc 5ème mais à seulement 3 points du second, le Danemark. Avec la volonté de se relancer, d’améliorer son image dans un grand championnat qu’est la Bundesliga, Henrikh marquera 9 buts au cours de sa première saison chez les Borussen. Bien, mais Henrikh est capable de mieux, comme il l’a prouvé lors de la pré-saison 2014/15 : 7 buts en 8 matchs de préparation plus un but lors de la SuperCoupe face au Bayern. Miki part vers des sommets, plus haut encore que ceux du Caucase…

The post Henrikh Mkhitaryan, au nom du père. appeared first on Aile de Pigeon.

Le natif de Strasbourg commence sa vie de footballeur dans les basses catégories du RC Strasbourg. Il restera dans le club de la Meinau jusqu’à ces 15 ans, où il sera jugé comme étant « peu travailleur ». Il ira alors évoluer dans les clubs périphériques, en CFA 2 à Schlitigeim puis à Bischheim en DH. Avant de succomber au football de l’outre-Rhin.

Il part alors vers Offenbourg, club de D5 (équivalent CFA 2) allemand. Et c’est la que les choses sérieuses commencent pour Schmid : il se fera repérer par un recruteur de Fribourg pour jouer en équipe réserve, en Bundesliga 2. Le temps tourne mais dès 2011,le strasbourgeois est intégré en équipe première. Il joue son premier match en pro. contre Nuremberg en Janvier 2011. La saison suivante, il devient incontournable en équipe première : il disputera 22 matchs, en s’offrant même son premier but cette saison là. Jonathan est décrit comme un garçon qui a la rage de vaincre, rempli d’énergie et très rapide. En 2012/2013, il n’a plus ce statut de joker de luxe, il devient titulaire. Cette saison là, Fribourg finira 5ème, Schmid aura marqué 12 buts en 38 matchs Coupe comprise. Et nous aura gratifié de quelques  jolis coups de patte sur coups-francs. En 2013/2014, sa saison fut moins performante que la précédente mais en tout cas, le recalé du RCSA a confirmé qu’il avait sa place à Fribourg, et pouvait même espérer viser plus haut. Comme en sélection. Mais laquelle ? En effet, son père étant autrichien, il peut tout à fait être sélectionné avec l’Autriche au côté de Alaba, si il sent qu’il n’a pas sa place en France. Ce qui serait un joli coup pour la sélection du Tyrol, un mauvais pour les Bleus…

The post Et pour 2016 ? Jonathan Schmid. #1 appeared first on Aile de Pigeon.